Posté le 30 mai 2018
La coopération internationale
En tant que Réserve de biosphère, le Parc naturel régional des Vosges du Nord a engagé des actions de coopération internationale avec deux autres territoires classés comme lui Réserve de biosphère par l’UNESCO.
En 1994, le Parc a signé un protocole de coopération avec la Réserve de biosphère de Berezinsky, en Biélorussie, dans le cadre du programme MAB (Man and Biosphere) de l’UNESCO. Il s’agit d’une coopération comprenant des échanges scientifiques sur l’étude et le suivi continu de la nature et des transferts d’expériences, sur la gestion forestière, l’éco-tourisme et l’éducation à l’environnement. Cette collaboration fructueuse a été renouvelée pour la troisième fois en décembre 2005, et repose aujourd’hui sur de solides amitiés entre les territoires.
Depuis 2006, elle s’est étendue à la Réserve de biosphère de Kampinoski, en Pologne. Ce territoire au contexte différent (banlieue proche de Varsovie) ouvre de nouvelles perspectives, notamment en matière d’urbanisme, de gouvernance et de démarches participatives sans oublier les inventaires naturalistes.
Le Parc naturel régional des Vosges du Nord est aussi membre de la fédération EUROPARC, le plus grand réseau d’aires protégées européennes, représentant 38 pays. EUROPARC, dont le slogan est que la nature n’a pas de frontières, a pour but de favoriser la coopération internationale dans tous les aspects de la gestion des aires protégées afin d’améliorer et de conserver notre patrimoine naturel commun.
Enfin depuis 2018, le Parc a obtenu le label « Liste Verte des aires protégées de l’UICN » (International Union for Conservation of Nature), un label international qui vise à reconnaître, à travers le monde, des aires protégées qui sont gérées équitablement et efficacement, avec des impacts positifs sur la nature et les sociétés. Ce standard fournit une référence mondiale en matière de gestion efficace et de gouvernance de qualité, qui incite à améliorer la performance et l’atteinte des objectifs de conservation. Pour être inscrit sur la Liste Verte, un site doit en effet répondre à 17 critères d’excellence en matière de gouvernance, de gestion, de planification et de résultats de conservation. (En savoir plus)
La volonté affirmée de faire de la coopération internationale un facteur d’enrichissement du projet de territoire et de donner priorité à l’échange entre les acteurs sont des éléments clé de sa réussite. L’ambition est de poursuivre cette expérience en l’inscrivant dans les politiques régionales et nationales existantes.