Posté le 3 août 2018, mis à jour le 27 juillet 2022
Itinérance aquatique : pour la valorisation touristique et artistique des zones humides
Le programme Interreg- Itinérance Aquatique de « valorisation culturelle et touristique des zones humides » a été créé pour changer le regard que porte le public sur ces zones souvent décriées parce que considérées comme inexploitables, donc inutiles.
Ce programme a vu se fédérer les parcs naturels de trois pays frontaliers : le parc naturel régional de Lorraine (Fr), le parc de la Vallée de l’Attert (Be), le parc des Deux Ourthes (Be), le parc de la Haute-Sûre forêt d’Anlier (Be), le parc de la Haute-Sûre (Lux) et le parc des Vosges du Nord. Ces parcs proches géographiquement partagent une expérience et un même constat concernant les zones humides. Ils sont également mobilisés de longue date pour une meilleure connaissance de ces milieux et pour leur préservation.
Valoriser les zones humides, pourquoi ?
Devant les attaques que subit la biodiversité et plus particulièrement dans nos régions surexploitées par l’activité humaine, les zones humides sont particulièrement vulnérables.Elles souffrent également du poids de notre imaginaire : mares, marécages, fonds de vallée sont parfois perçus comme des repaires de nuisibles, néfastes pour notre santé.
La sauvegarde de ces milieux passe donc par un changement de la vision que nous en avons.
Avec les projets culturels et touristiques mis en place, le programme Itinérance aquatique entend donner une autre image de ces zones que l’on perçoit désormais comme indispensables à l’équilibre de l’écosystème.
De 2017 à 2019, de nombreuses actions vont être proposées : ateliers de design culinaire, création d’œuvres d’art, ciné-débats, création d’un spectacle jeune public, résidences d’artistes, les actions mises en œuvre sont nombreuses et variées. Elles se dérouleront sur le territoire des Vosges du Nord et feront l’objet d’échanges avec les voisins lorrains, belges et luxembourgeois.
Voir la section agenda pour le détail des manifestations.
Financé par l’Europe, l’agence de l’eau Rhin-Meuse et la Région Grand-Est